Roger Schall (1904-1995)
fait partie des photographes français qui ont profondément marqué les années 30. Né à Nancy, dans une famille de photographes, il se tourne d’abord vers le dessin et la caricature, puis dès 1918 commence à travailler avec son père. Dix ans plus tard, l’apparition du Leica et du Rolleiflex lui permet de satisfaire sa passion de l’image prise sur l’instant. En 1931, il ouvre, avec lors les commandes de la presse s’enchaînent : photographies de mode, portraits, nus et reportages dont le succès est instantané.
En 1939, la mobilisation générale met un terme à l’activité de l’agence. Après l’armistice, Roger Schall, démobilisé et désœuvré, retrouve Paris, son sujet préféré. Il cachera soigneusement jusqu’à la Libération ses photos de Paris occupé par les Allemands.
Georges Martin (1906-1962)
A l’instar d’un Robert Doisneau, Willy Ronis ou Jacques-Henri Lartigue, Georges Martin, né le 3 octobre 1906 à Paris, fût durant plus de 35 ans, l’un des photographes les plus prolifiques, pour capter l’instant, les odeurs, les impressions et les mille petites choses de la vie.
Outre les nombreux clichés d’un Paris urbain aujourd’hui disparu, on lui doit un grand nombre de reportages pour le cinéma et la publicité.
Pierre Boulat (1924-1998)
En 1940, il entre à l’Ecole Nationale de Photographie et de Cinéma d’où il sort, en 1943, major de sa promotion. A la libération il commence son travail dans la presse parisienne et en 1957 entame avec le magazine LIFE une collaboration qui ne cessera qu’avec sa fermeture, en Décembre 1972. En 1972, Pierre Boulat a le privilège d’être choisi par Stanley Kubrick pour réaliser toutes les photos de fond pour la première partie de son film " 2001 Odyssée de l’Espace". Après la fermeture de LIFE, Pierre Boulat, collabore en free-lance avec les grands magazines de la presse française et internationale.Olivier Kaeppelin a dit de lui : «Sa sensibilité aux êtres et au monde lui permettait d’être immédiatement au centre de ce qu’il recevait: lumière, substance ou personnage..."
William Klein
est un artiste américain connu pour sa photographie abstraite non-conventionnelle. Né le 19 avril 1928 à New York, il étudie la peinture et travaille brièvement en tant qu’assistant de Fernand Léger à Paris, puis dès 1954 se concentre sur la photographie. Le grain, la violence des contrastes, les compositions complexes, le décadrage, les déformations, le bougé de la photographie de presse deviennent les éléments d’une démarche volontaire. William Klein refuse l’objectivité documentaire, et s’autorise un parti pris qui efface toute distinction entre le photographe et son sujet.
Inlassable arpenteur des trottoirs parisiens, William Klein a capté pendant plus de quarante ans l’âme de sa cité d’adoption. “Ici, pour un oui ou pour un non, et souvent pour un non d’ailleurs, les gens sortent. La ville est à eux”, s’étonne-t-il encore.
Alexandra Boulat (1962-2007)
Après avoir commencé par des études d’art graphique et d’histoire de l’art aux Beaux Arts de Paris, elle entame, en 1989, après 10 ans de peinture, une carrière de photojournaliste. Jusqu’en 2000 elle est représentée par l’agence Sipa Press. Ses reportages de news ou magazine, ont été publiés dans les plus grands magazines de la presse internationale. Elle a couvert l’actualité, les conflits et les faits de société, mais elle a aussi réalisé des reportages sur des pays ainsi qu’un livre sur Paris pour la National Geographic Society.
Alexandra Boulat est surtout connue pour avoir, pendant près de vingt ans, capturé des images poignantes, de gens affectés par les conflits, et reçu de nombreux prix pour la qualité de son travail.
Cliff Chan
est un photographe français. Diplomé en 2017 de l’Ecole Supérieure des Arts de Saint-Luc à Tournai en Belgique, il vit et travaille à Lille.
Attaché aux thématiques du corps, de la quête de soi et du temps, sa production est dotée d’une forte dimension poétique. Ses travaux actuels le mènent à des expérimentations photographiques au travers de moments de vie intimes fixés sur pellicule.
« D’un regard qui se veut chaleureux et contemporain je tente de tisser un lien entre mes sujets et une vision sensible de mon histoire particulière ».
Atteint d’une Ostéogenèse Imparfaite - une maladie génétique rare qui a marqué son corps mais surtout son mode d’existence et sa sensibilité, Cliff Chan produit des images empruntes de cette singularité. Par son oeuvre photographique, il donne un sens nouveau à cette apparente défectuosité. Comme pour marquer l’unicité de son être, c’est avant tout par le désir de capter la beauté au sein d’une imperfection que se situe sa recherche artistique.
Didier Fontan
Après avoir été diplômé de l’IDHEC section réalisation et prises de vues, Didier Fontan partage ses activités professionnelles entre la réalisation de courts métrages de cinéma, de films institutionnels et publicitaires, la captation de spectacles pour la télévision et la photographie d’illustration.
En parallèle de ses activités de producteur et de réalisateur, il a réalisé en tant que photographe plusieurs expositions. Depuis plus de trente ans il réalise des reportages au long cours sur des sujets parisiens comme le Métro de Paris, le Père Lachaise, la Petite ceinture, les Jardins du périphérique, Paris-Beach, ou le Canal Saint Martin.
Nicholas Simenon
est un photographe Suisse. Diplomé de l’école Spéos à Paris en 2015 et du Fashion Institute of Technology à New-York en 2019, il vit et travaille à Genève.
Le travail de Nicholas Simenon porte principalement sur la photographie de rue en
noir et blanc. Ses œuvres traitent de la solitude et de l’isolement dans les grandes villes. Les sujets animés qu’il présente par une esthétique faite de grandes ombres profondes semblent se jouer d’un environnement architectural d’une beauté presque menaçante.