Cette série de diptyques présente une réflexion du photographe Hugo de Castlebajac. L’expression personnelle d’une projection individuelle qui se voudrait universelle. Il pose la question de la force de l’art et de la transposition du réel tel que l’artiste le perçoit. Testament esthétique, ces diptyques « à ciel ouvert » nourrissent un dialogue intuitif entre l’œil et l’esprit par le prisme de nos émotions intérieures. Ils nous proposent l’exotisme d’un voyage immobile.
Hugo de Castelbajac tend vers le minimalisme et la symétrie des formes. Le photographe laisse le champ libre au spectateur et propose une vision très personnelle de la légèreté, à l’aune du sujet principal de ses images: le ciel.
Dès lors, libre à chacun de donner un sens à la dualité des photographies, ou au contraire de les réunir en cédant au simple plaisir esthétique. Dans les deux cas, l’ambition porte sur la redécouverte d’un élément oublié: le ciel.