William Klein
est un artiste américain connu pour sa photographie abstraite non-conventionnelle. Né le 19 avril 1928 à New York, il étudie la peinture et travaille brièvement en tant qu’assistant de Fernand Léger à Paris, puis dès 1954 se concentre sur la photographie. Le grain, la violence des contrastes, les compositions complexes, le décadrage, les déformations, le bougé de la photographie de presse deviennent les éléments d’une démarche volontaire. William Klein refuse l’objectivité documentaire, et s’autorise un parti pris qui efface toute distinction entre le photographe et son sujet.
Inlassable arpenteur des trottoirs parisiens, William Klein a capté pendant plus de quarante ans l’âme de sa cité d’adoption. “Ici, pour un oui ou pour un non, et souvent pour un non d’ailleurs, les gens sortent. La ville est à eux”, s’étonne-t-il encore.
Alain Buu
né à Paris en 1960, passe les premières années de sa vie entre la France et le Vietnam.
De 1989 à 2004 il couvre, pour l’agece Gamma, la vie politique et l’actualité internatioale pour l’agence Gama. Devenu indépendant et fasciné par l’Afghanistan, pays qu’il découvre lors d’un reportage après le 11-Septembre, il y revient en 2004, puis en 2005 pour produire le livre “Sur les pas des cavaliers”. Alain Buu rapporte des images hors du temps, d’un périple de 700 kilomètres sur les traces du héros du carnet de voyage de Joseph Kessel : “Les Cavaliers” .
Suivront des travaux sur les coutumes maliennes liées à la pêche, la politique de l’enfant unique en Chine et la révolution égyptienne de 2011.
En 2013, il part trois mois il suit ,de l’Himalaya au Golfe du Bengale, le Gange, ce géant que les hindous vénèrent. Son style très personnel souligne la ferveur et le peu d’égard pour le fleuve qui est aussi un égout à ciel ouvert. Il en a ramené entre autre cette étonnante image des pélerins du Kumbh Mela, se rendant, sur des ponts provsoires, au confluent des trosi cours d’au sacrés : le Gange, la Yamuna et le Sarasvati.